Mariage de la céramique, de la danse et de la poésie

... « Les vases de Pascal Lacroix, éclairés par Eric Buna, émergent de la pénombre comme autant de mystères qui se dévoilent. Les oranges qui ont roulé au sol, le musicien à la voix chaude et rocailleuse et sa guitare nous transportent au Portugal. La danseuse de chair paraît naître des danseuses de céramique. Elle se détache lentement pour exécuter une danse aérienne et poétique qui se déchaîne parfois avant de s’enrouler paresseusement dans les notes de musique. Tour à tour grave ou mutine, elle créé un univers simple et mystérieux peuplé de grâce et de beauté. Le public, envoûté par cette magie, ne peut détacher ses regards de cette silhouette rouge et noire qui se détache de la céramique pour mieux s’y fondre avant de réinvestir l’espace. Lorsque cessent les dernières notes immobilisant des danseuses de porcelaine dans la lumière irréelle des discrets projecteurs, le temps paraît suspendu comme une éternité. Création originale, ce spectacle poétique conjuguant des expressions artistiques peu habituées à se produire ensemble est appelé à une plus large diffusion. »

LA DEPÊCHE